Sans domicile fixe malgré le travail

Pour la Fête du Travail du 1er mai, Caritas Luxembourg a publié un papier de position sur les personnes qui dorment dans la rue, dans des squats, dans des voitures ou dans des centres d’urgence, alors qu’elles ont un travail et qu’elles partent travailler tous les jours.

Cette situation est malheureusement une réalité au Luxembourg. Les causes sont à chercher non seulement dans les prix exorbitants des loyers, mais aussi dans le développement du travail sur plateforme numérique, du travail intérimaire, du travail occasionnel, du travail clandestin. Le nombre de travailleurs pauvres ne cesse d’augmenter au Luxembourg.

Pour Caritas Luxembourg, les politiques ne peuvent plus ignorer ce problème et doivent s’y attaquer de pied ferme au risque de voir ce phénomène des travailleurs pauvres sans domicile fixe se développer encore davantage.

Les politiques doivent intervenir de manière urgente sur deux plans :

• La lutte contre la pauvreté laborieuse. Celle-ci commence notamment par une revalorisation du salaire social minimum qui doit correspondre au budget de référence, un renforcement du droit du travail et des systèmes de contrôle, la régularisation de certains groupes de ressortissants de pays tiers, la simplification de l’accès au marché de l’emploi pour des ressortissants de pays tiers diplômés, etc.
• L’accès au logement des personnes les plus marginalisées. L’Etat et les communes ont un rôle clé à jouer pour, entre autres, dissuader la spéculation, augmenter les aides, contrôler les loyers, augmenter et diversifier l’offre en logements encadrés, soutenir les associations et les fondations dans leur rôle de bailleurs sociaux, etc.

Retrouvez toutes les revendications et propositions dans le document de position ci-dessous.