Aller au contenu principal

Myriam Siebenaler - Le travail en équipe est important

Jeudi 7 mars 2019

Myriam Siebenaler est assistante sociale à l’Atelier Zeralda de Caritas Jeunes et Familles au Pfaffenthall et travaille au quotidien avec les habitants du quartier.

Pourquoi êtes-vous devenue assistante sociale ?

Rapidement, vers l’âge de 17 ou 18 ans, j’ai remarqué que nombreuses étaient les personnes qui venaient me voir pour me demander de les aider à résoudre leurs problèmes. Du coup, c’est tout naturellement vers les métiers sociaux que je me suis orientée, au départ vers celui de l’éducatrice graduée, ensuite vers celui de l’assistante sociale, qui me permettait d’aller encore plus profondément dans les dossiers.

Qu’est-ce qui vous plait dans ce que vous faites ?

C’est l’approche systémique que nous appliquons quand on fait du travail social communautaire comme c’est le cas à l’Atelier Zeralda. Pour améliorer la situation d’une personne, nous regardons la personne dans son ensemble et mobilisons tous les proches et toutes les institutions qui pourraient l’aider à résoudre son problème.  Par ailleurs, ici au Pfaffenthall, nous travaillons à la fois avec des enfants, des jeunes, des parents, des personnes âgées. C’est très varié et très riche.Ce qui me motive aussi c’est de voir que cela fonctionne, que les personnes évoluent et qu’elles vont même plus loin de ce que l’on pensait au départ.

Ce qui me plait moins, c’est quand les personnes pensent que c’est un droit acquis et qu’il suffit de venir nous voir pour que leur situation s’améliore. Si nous contacter est déjà un premier pas important, les personnes doivent néanmoins être prêtes à travailler sur elles-mêmes. Notre objectif est avant tout de motiver les personnes à s’aider elles-mêmes.

Quelles qualités faut-il avoir ?

Il faut certainement avoir beaucoup de sensibilité et de tact et savoir écouter les personnes, mais avant tout il faut aimer les gens, sinon on ne peut pas s’engager à 100% dans son travail. Il faut bien sûr être très organisé et très bien structuré non seulement parce qu’il y a du travail administratif à faire, mais aussi pour servir de modèle aux personnes que l’on essaie d’aider.

Est-ce parce que ce sont des qualités considérées comme féminines que peu d’hommes choisissent ce métier ?

Non, je ne dirais pas. Il y a de plus en plus d’hommes qui choisissent ce métier et tant mieux. Nous avons des hommes en voie de formation pour assistants sociaux à l’atelier Zeralda. Je trouve que ce qu’ils apportent est très complémentaire à ce que qu’apporte une femme assistante sociale. Ils sont, par exemple, souvent plus détendus et savent mieux mettre les personnes en confiance avec leur humour, alors que les femmes sont en général plus rigoureuses et plus attentives aux aspects de sécurité. Finalement, je dirais que c’est le travail en équipe qui fait la force de notre équipe.

Actualités liées

Pour être toujours au courant de nos actualités, abonnez-vous à Caritas eNews

Caritas Luxembourg utilisera les informations fournies sur ce formulaire seulement pour vous transmettre Caritas eNews.