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Depuis septembre 2021, Caritas Luxembourg et son partenaire turc interviennent dans quatre provinces turques pour soutenir et assister juridiquement les migrants vulnérables en Turquie.

Ce nouveau projet vient en aide  à une population trop souvent oubliée ou celle que l’on ne veut pas voir, ceux qu’on appelle communément les « sans-papiers » ou les illégaux. Ceux qui ont tout quitté pour prendre la route de l’immigration pour aller vers un futur incertain semé d’embuches car la route est longue et dangereuse; non seulement pour les mers à traverser mais aussi les routes à emprunter et frontières à passer. Souffrir du voyage long et dangereux est un moindre mal face aux trafiquants en tout genre. Femmes, hommes ou enfants cela importe peu aux passeurs, aux coupeurs de routes ou aux officiels; tout est bon pour abuser de gens sans droits puisque qu’ils sont illégaux, ils n’ont pas d’existence et très peu de moyen de recours. 

La Turquie est aux portes de l’Europe et voit affluer des populations de toutes nationalités le reflet des enjeux géopolitiques, des persécutions, des bouleversements économiques ou des crises multiples. Ils sont pour la plupart d’Iran, d’Irak, d’Afghanistan, de Syrie, du Liban, de Palestine, du Soudan, d’Ethiopie, d’Asie centrale, de toute l’Afrique, de toutes les religions. 

Au terme d’illégaux, nous préférons celui d’irréguliers. Cette population à laquelle nous essayons de redonner une existence, une dignité par l’apport d’une aide concrète, (des habits chauds, des produits d’hygiène en particulier pour les femmes, des coupons d’achat etc.), en les informant sur leurs droits, en protégeant physiquement ceux ou celles les plus à risque de violence ou d’exploitation sexuelle, en les aidant dans leurs démarches juridiques pour se régulariser… voilà quelques exemples d’interventions.

Des cas nécessitant aide et protection, comme celui de Samaneh sont nombreux mais souvent difficile à identifier. Certains sont sous la coupe des trafiquants mis de force dans la prostitution ou l’exploitation, d'autres se cachent par crainte d'être arrêtés et expulsés vers leur pays d'origine.

Notre action au travers d’équipes mobiles entre en contact  avec les associations locales, les mosquées, les paroisses, les services des municipalités pour établir les contacts et informer les personnes sur leurs droits, les conseiller dans leurs démarches administratives ou les appuyer pour des recours juridiques.  La langue turque est un obstacle majeur pour les migrants mais nos traducteurs interviennent. Chaque cas critique fait l’objet d’un suivi individuel. 

Ce projet bénéficie d’un financement de l’Union Européenne pour l’aide humanitaire et du  Ministère des Affaires Etrangères du Luxembourg.

   

Pour toute information complémentaire, veuillez contacter Florian Willemot : florian.willemot@caritas.lu

Pour plus d’information sur le financement de l’Union Européenne pour l’aide humanitaire : https://ec.europa.eu/echo/index_fr

 

Cette publication a été réalisée dans le cadre du projet :"Fournir une assistance et un soutien juridique aux migrants vulnérables en Turquie" qui est mis en œuvre dans le cadre du soutien financier de l'Union européenne, par son service des opérations d'aide humanitaire.  Les points de vue exprimés ici ne doivent pas être considérés, de quelque manière que ce soit, comme reflétant l'opinion officielle de l'Union européenne.

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