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Un hiver au chaud

Lundi 28 novembre 2022

Alors que la guerre en Ukraine ne montre toujours aucun signe de répit et que la situation est déjà dramatique pour les millions d’ukrainiens qui se sont vus forcés de fuir leur logement, la période hivernale qui approche n’annonce rien de bon. En Ukraine, les hivers sont en effet particulièrement rudes et il n’est pas rare, dans certaines parties du pays, que les températures descendent jusqu’à -20 degrés Celsius. Face à ces conditions plus que difficiles, les déplacés et réfugiés ukrainiens ont besoin de votre aide.

Des millions de personnes vivent en effet dans des conditions précaires, dans des abris temporaires, dans des maisons endommagées, sans chauffage. D’autres, qui avaient trouvé un appartement à louer après avoir fui, n’ont plus de quoi payer leur loyer, leurs économies s’étant épuisées au cours des derniers mois.

Depuis le début des hostilités, nous soutenons les personnes réfugiées ou déplacées par le conflit. Centres d’hébergement, colis alimentaires, médicaments, soutien psychologique et financier, réhabilitation de logements,… nous nous investissons autant que possible afin de garantir une aide humanitaire précieuse aux victimes de la crise, tant en Ukraine qu’en Moldavie voisine.

Malheureusement, dans le contexte actuel, les coûts liés à l’alimentation, à l’électricité ou au gaz risquent de s’envoler encore plus durant les prochaines semaines. Votre aide est donc plus nécessaire que jamais pour que nous puissions continuer à venir en aide à celles et ceux qui en ont besoin. A l’approche de Noël et des fêtes de fin d’année, faites un geste dès aujourd’hui et aidez-nous à aider les victimes du conflit en Ukraine.

Icone Alimentation Bébés Des couches, du lait en poudre et des aliments pour bébés : 20 €

icone alimentation Un colis alimentaire et un nécessaire d'hygiène : 40 €

icone hebergement L'hébergement et le repas dans un centre d'hébergement durant 10 jours : 75 €

icone matelas Un matelas, une couverture et un oreiller : 134€

 

Marina, Ivano-Frankivsk (Ukraine)

Au début, nous pensions que c’était le tonnerre et les éclairs. Puis, nous avons réalisé que c’était des bombardements. Nous avons rassemblé les enfants, pris des couvertures et des oreillers et nous sommes partis »

Marina_UkraineLe jour où la guerre a débuté, Marina, son mari et leurs trois enfants vivaient à Mykolaïv, au sud de l’Ukraine. A cette époque, Marina était enceinte de leur quatrième enfant. Ils ont pris la fuite en toute hâte lorsque les bombardements ont commencé, laissant quasiment tout ce qu’ils possédaient derrière eux. A cause du stress et de la pénibilité du voyage, Marina a souffert de lourdes complications dans sa grossesse et a dû être hospitalisée. Son mari a cru qu’il allait les perdre tous les deux. Heureusement, Marina s’est battue et elle et son fils David sont aujourd’hui en bonne santé. Ils vivent maintenant à Ivano-Frankivsk, à l’Ouest de l’Ukraine, où Caritas Luxembourg les aide à financer le loyer de leur logement. Marina reçoit aussi des couches et du lait pour son plus jeune fils.

Svetlana, Balti (Moldavie)

Le voyage pour arriver en Moldavie a été long et diffcile. Durant l’attente pour passer la frontière, le pire, c’était le froid »

Svetlana, 32 ans, vient d’Odessa, au Sud de l’Ukraine. Elle a deux filles de 4 ans et 14 ans. Début mars, deux Svetlana_Ukraineroquettes sont tombées à proximité de leur appartement, sur un immeuble et une école maternelle. Rester là était devenu trop risqué. Svetlana décidé de fuir avec ses enfants. Le nombre de personnes qui tentait de passer la frontière était inimaginable et le voyage a été très dur. Partout, des bâtiments détruits et des gens désespérés qui tentaient de fuir. Aujourd’hui, même si elles sont en sécurité, la plus jeune de ses filles est toujours traumatisée par ce qu’elle a vu et vécu. Elle fait des cauchemars, sursaute et se met à pleurer au moindre bruit. Grâce au soutien de Caritas Luxembourg, elle peut régulièrement voir un psychologue qui tente de l’aider à surmonter ses traumatismes.

Mikhail et Olena, Sloboda (Ukraine)

Les soldats ont tout pillé, tout démoli. Et quand ils ont finalement quitté la maison, ils ont détruit ce qu’ils ne pouvaient pas emporter »

Mikhail & Olena_UkraineMikhail et Olena élèvent seuls leur petit-fils de 6 ans, Ivan. Dès les premiers jours de l’occupation, des soldats russes ont pris possession de leur maison. Eux, n’avaient plus que la cave, où ils sont restés tous les trois pendant plus d’un mois. Durant les hostilités, leur maison a été endommagée à plusieurs reprises par des explosions de mines et par des tirs de chars. Ils ont perdu de nombreux amis et voisins. Après la libération, leur petit-fils Ivan parlait à peine. Il avait peur de sortir de la maison, avait perdu l’appétit et le sommeil. Grâce au soutien de Caritas Luxembourg, les murs et une partie du toit de leur maison ont été réparés, les fenêtres et la porte d’entrée ont été remplacées et un nouveau poêle a été installé. L’ensemble de la propriété a également été déminé. Ivan, lui, va mieux de jour en jour.

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